#IFRD2021 - Femmes motocyclistes mises à l'honneur -
Aujourd'hui : portrait de nos super clientes motardes de la concession Indian Motorcycle Toulon !
Voici Florence, qui roule en Scout Sixty, et qui a bien voulu participer à notre mini-interview.
• Comment t'es venue la passion pour la moto ?
"Depuis mon adolescence, je voulais faire de la moto. Je n'ai jamais su pourquoi particulièrement. J'ai commencé à garder des enfants à 14 ans pour pouvoir m'acheter une Peugeot 103 à 16 ans. Mon père ne voulait pas que je roule en 2 roues car il avait eu une collaboratrice défigurée suite à un accident de moto. Constatant ma motivation, il m'a même accompagnée à la concession de la place Porte Maillot à Paris et m'a offert sur place la moitié de ma 103."
• Depuis combien de temps tu roules ?
"Pour la moto, il a fallu attendre que je quitte mes parents en 1982 (21 ans) pour m'acheter ma 1ère moto, une 125. J'ai démarré mon permis grosse moto dans le département 92, puis j'ai déménagé dans le 69 (j'ai racheté une 125) et après 3 ou 4 examens, je l'ai enfin eu mon permis grosse moto.
Pour vous dire comme j'étais toujours motivée, entre 2 examens, j'ai eu un garçon et pour m'assurer de la réussite de mon permis, j'ai pris une semaine de cours, 4 heures par jours, chez un spécialiste lyonnais. Puis, j'ai vendu ma moto et j'utilisais celle de mon conjoint des Tdm 800, 900 ...
Pour mes 45 ans, un de mes voisins tenait absolument à me vendre sa BMW 650, à un prix d'ami, pour nous remercier de l'avoir fait travailler (notre maison avait été partiellement brûlée puis complétement inondée par les pompiers). Du coup, je l'achète (participation de mon conjoint pour mon anniversaire) et on fait la super fête avec nos voisins.
Déménagement à Toulon avec nos motos bien évidemment. Eté 2017, je tombe dans un virage en épingle à cheveux dans le Mercantour (seule car mon conjoint faisait une randonnée avant de rentrer). Je suis rentrée chez nous à Toulon à la méthode Coué (je n'ai pas mal, je vais y arriver) et ça a marché. Bon ensuite, les os de mon pieds droits étaient cassés mais réparés en 1 mois environ.
Ma fille ayant emboutie ma voiture, je l'accompagnais à son travail avec ma moto. Mais ma moto ne voulait plus de moi, elle calait n'importe quand et n'importe où. C'est à ce moment là que j'ai vu de l'autoroute la concession Indian et que j'y suis allée."
• Depuis combien de temps possèdes-tu ton Indian ?
"Depuis novembre 2017 car l'essayer (je l'ai essayé 3 fois) c'est l'adopter. Ce n'était absolument pas la moto que je voulais hors le fait qu'elle soit moins haute, sinon, plus de cylindrée et plus de poids. Mais j'ai craqué et je ne le regrette absolument pas. Je n'en ai pas essayé d'autres d'une autre marque.
Je suis quasiment systématiquement interpellée par des personnes de tout âge qui me disent que ma moto est belle et nous entamons la discussion. Je ne suis pas avare de mon temps car ma moto, c'est ma liberté. D'ailleurs en début d'année, j'ai vendu ma voiture comme cela, c'est moto ou moto."
• Pourquoi Indian ? Qu'est-ce que cette marque t'inspire ?
"J'aime le mot Indian, j'aime le logo Indian et surtout je me sens en sécurité sur cette moto : la Scout Sixty. La marque m'inspire les grands espaces ; je pense aux USA ou au Canada mais surtout à ma liberté, à mes vacances en moto en Corse, en Grèce, aux Baléares, en Italie, en Suisse et en France."
• As-tu une anecdote en moto à nous raconter ?
"En septembre 2019, ma fille, motarde 125, voulait aller en Corse passer 3 jours car elle n'avait pas pris du tout de congés pendant la période estivale car elle travaillait. Comme nous revenions d'une quinzaine de jours de vacances en moto (100% réussies) avec mon conjoint, lui ne pouvait pas reprendre des jours; Par contre, moi, je me suis régalée avec ma fille. Toutes les 2 chacune sur sa moto (malgré la peur que notre escapade suscitait pour notre entourage). Les gens venaient nous voir sur le bateau, pendant notre petit périple et trouvaient cela super d'être toutes les 2, des filles. Nous, nous étions heureuses. Nous en avons levé des bras, des pouces, crié des "yess". Les motards étaient au petit soin pour nous. Nous n'avions pas peur car nous étions toutes les 2 libres en moto. La plupart des gens que je rencontre aime les motards-rideuses, c'est un partage."